ShumpagaStyle : l’aventure s’achève sur l’amitié entre Shumpaga et Crisba

Nous sommes tristes. Tristes à l’idée de savoir que c’était le dernier volume, la dernière partie de sa série de freestyles, les #ShumpagaStyle. Néanmoins, nous sommes heureux. Heureux de nous rendre compte que la boucle s’achève sur une excellente note.

Tout au long de l’aventure, Shumpaga nous a fait rêver, danser, chanter, rire, sourire, oublier nos soucis, voguer au rythme berçant de sa musique, voyager dans les strates, apprécier les colorations musicales d’ici et d’ailleurs, explorer sa multiplicité artistique… Mais une minute : on s’égare. On devrait plutôt s’intéresser uniquement à sa sortie avec Crisba, non ?

Chacun joue sa carte

Combinaison de flows, le « last » épisode des #ShumpagaStyle dévoile un côté de Shumpaga qu’on ignorait peut-être. Il s’adapte, à l’époque musicale – ça, on le savait – et aussi aux réalités actuelles. Sinon, comment expliquer qu’à la fin du clip (vous l’avez suivi ?), la figurante principale finisse par révéler son attirance pour le même genre ? Cela dit, cet aspect actuel actualisé de Shumpaga plaît au risque de déplaire à ses détracteurs.

Dans ce dernier acte, Shumpaga s’est fait accompagner par un rappeur devenu en l’espace de quelques années une véritable mascotte de la musique urbaine : Crisba. Lui aussi indique qu’il sait s’amuser et révéler son humour. On n’a pas toujours l’occasion de s’en rendre compte dans ses sorties, vidéos et audios. En fin de compte, il se lâche aussi dans la vidéo. Ce qui témoigne d’une excellente complémentarité entre Shumpaga et lui.

Retour aux sources

Un dicton dit : « C’est au bout de l’ancienne phrase qu’on tisse la nouvelle. » Oh non, plutôt : « c’est au bout de l’ancienne CORDE qu’on tisse la nouvelle. » Shumpaga et Crisba l’ont mis en œuvre et en application sur cette sortie. Vous avez compris comment ?

Plus haut, on parlait de la capacité de l’un et de l’autre à se nourrir du passé pour former le futur (si on ne l’avait pas dit, maintenant c’est fait !). C’est ce qu’on découvre avec cette sonorité qui résonne comme un hommage épique à GG Lapino. Certes, l’hommage ne dire que quelques minutes, mais c’est suffisant pour indiquer que l’auteur du dicton avait raison.

Allez, on s’arrête là ! Dites, lequel des #ShumpagaStyle vous a le plus marqué ?

Rédaction: Sangoku

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