Il ne faudra pas s’étonner si d’ici quelque temps, Credo devenait lui aussi une star de la musique béninoise. Pourquoi une telle affirmation ? La réponse pourrait tenir en une seule phrase. Mais avant de vous la servir, découvrons le personnage à travers son dernier single en date.
Ce n’est pas la première fois qu’un rappeur plonge sur une thématique liée aux rites cultuelles du continent africain en général, et du Bénin en particulier. Pourtant on a encore plaisir à écouter ce morceau. En l’écoutant, la seule question possible, c’est : comment peut-on vivre au Bénin et ne pas réussir ? N’y a-t-il pas, par exemple pour un artiste, la possibilité de sortir du lot et d’être aussi visible qu’une étoile dans le ciel ? Credo pense que oui. Il ne pense pas. Il l’affirme plutôt : oui, un artiste béninois ne peut absolument pas connaître l’échec. Ici apparaît son état d’esprit de gagnant.
On aurait pu s’attendre à ce que la prod du single soit faite en style traditionnel, c’est-à-dire sur un rythme pourquoi pas agbadja, zinli ou tchinkoumin. Mais tel n’est pas le cas. C’est sur un instrumental hip-hop du début à la fin que Credo pose. Dans le fond, là encore, c’est un message qu’il véhicule : on peut bien communier la culture africaine avec celle de l’extérieur.
Bon revenons-en à la question du début. Pourquoi ne pas être surpris si Credo devenait une star de la musique béninoise ? La réponse : il aurait pris une douche… spirituelle. Écoutez bien les paroles et surtout imprégnez-vous du titre. Vous comprendrez.
Rédaction: Sangoku
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