KC, une autre identité remarquable de la musique béninoise ! Du haut de ses remarquables 1mètre 95, SIHOUTO Brunswick Casterman Sèbio à l’état civil, est titulaire d’un certificat d’aptitude à la pédagogie et artiste rappeur, auteur-compositeur, chanteur, interprète. Il a poussé son premier cri de vie un 02 juin à Natitingou dans le département de l’Atacora au nord Bénin.
Le sorcier le plus redouté de la Dope Music entame son parcours très jeune avec une passion flamboyante pour la musique, se plaisant à essayer la guitare et s’inventant des concerts entre amis. Du rêve à la réalité, il écrit sa première chanson avec Gildas Awanou un ami d’enfance avec qui il était en classe de CM1 ; mais c’est avec Brynest qui lui assurait les percussions sur ses freestyles, que le surnommé King Casterman enregistrera le premier morceau du groupe « La Marque Jaune », il n’avait alors que seize ans et venait à peine d’obtenir son Baccalauréat. Fidèle à son engagement, et toujours endurant dans sa lancée, KC se fera remarquer sur le MUR (Mouvement Universitaire du Rap) qu’il intégra dès les premiers jours de son séjour au campus.
Et là, ce fut le déclic ! L’étudiant en faculté de Lettres fit la rencontre des promoteurs de la maison de disque «K-tuch» qui étaient dans les studios du MUR pour offrir deux sons aux meilleurs du Rap Game estudiantin. C’est ainsi qu’il fut retenu pour enregistrer son second single officiel intitulé “Pomme d’éden” qui venait après le premier intitulé “En combien de langues”.
S’ensuivra “Never give up” enregistré avec les ex-membres de son label “Azétô les sin flows”. Après le tapage orchestré par ces premiers morceaux dans la conscience de la jeune génération, Casterman enchaîne toujours avec l’empereur de la Dope Music, des titres comme : “Je la hais” ; “Kékéréké” ; “Oun Dinou Na”, “Dernière confession” ; “Réal Vs Barça” ; et plusieurs collaborations sur des projets avec des artistes en vogue dans le showbiz tous bien accueillis.
Il partagera aussi de nombreuses scènes où la transmission de son amour pour son art à ses mélomanes ne laisse que ceux-ci mordre à l’hameçon du kiff. Toujours aiguisé et raffiné, il ne cesse de s’appliquer pour restituer le meilleur de sa musique. KC, un énorme talent à suivre de très près.
Frère courage à toi